En moyenne, un citoyen allemand boit environ 106 litres de bière par an, ce qui fait de la bière la boisson alcoolisée la plus populaire en Allemagne. Mais avez-vous déjà essayé de brasser votre propre bière ? Nous aimerions ensuite vous aider et avons, en coopération avec le maître brasseur, élaboré un guide de brassage pour vous.
Etapes pour brasser
L'”or liquide” est très populaire, surtout auprès des Seigneurs de la Création, qu’il s’agisse d’une bière de fermentation basse comme la Pils, l’Export ou la Bock ou d’une Kölsch, Alt ou Weizen de fermentation haute.
Mais à l’heure actuelle, alors que les jours se réchauffent, une “blonde cool” est particulièrement délicieuse après le travail, et les rares personnes qui le font réapprovisionnent un peu leur stock – ou brassent leur propre bière. Vous trouverez dans nos instructions comment brasser la Pils chez vous.
Brasser sa propre bière – c’est ce dont vous avez besoin
Malt et houblon
le fuseau à bière, avec lequel on mesure la gravité originelle de la bière
Levure de bière
Iodine
2 grands seaux
Thermomètre de cuisine
un vieux drap
Pot de 20 litres de vin chaud ou de conserve
40 bouteilles de bière (capacité de 0,5 L) avec bouchon pivotant
Brasser de la bière soi-même : 12 étapes
Disposez-vous de tous les outils nécessaires ? Alors, faisons-le ! Une bière artisanale est fabriquée en quelques heures jusqu’à ce que la bière soit prête, mais il faut encore un peu de patience : il faut attendre environ trois semaines pour laisser fermenter la bière.
1. le grain
Pour 100 litres de bière, il faut environ 20 kg de malt (grains germés et séchés). Pour un pot de conserve de 20 litres, il faut 4 kg de malt concassé. Le grain est donc grossièrement broyé, et non moulu ! Vous pouvez acheter le malt de brasserie comme ceci.
2. le brassage
Il est maintenant temps de faire de la purée : Pour cela, le malt et l’eau sont mélangés et portés à la bonne température. Le processus de brassage transforme l’amidon contenu dans le malt en sucre et les protéines contenues dans le malt floculent et forment des chaînes protéiques plus longues.
Pour que les deux se réalisent, trois étapes sont nécessaires :
Purée
Chauffez les 20 litres d’eau à 65° Celsius. Ajoutez le malt en remuant continuellement et continuez à remuer.
Repos protéique
Maintenez la température constante à 63° Celsius.
De cette façon, des chaînes de protéines sont formées à partir des molécules de protéines. Ils assurent ensuite une tête stable de mousse et d’acide carbonique et clarifient le mélange.
Branche de maltose
Après 15 minutes, chauffer jusqu’à 71° Celsius et continuer à remuer pendant 15 minutes supplémentaires. Plus le malt est pâle et plus la branche de maltose est longue, plus la bière est goudronneuse et plus elle a un goût prononcé. Plus la bière est courte, plus elle est douce et pleine.
Dans cette étape, le sucre à longue chaîne est transformé en sucre à courte chaîne. Ceci est important pour que la levure puisse convertir (fermenter) le sucre (maltose, dextrines et glucose) en alcool.
Conseil : il est important que vous puissiez toujours remuer le mélange eau-malt sans qu’il ne brûle au fond de la casserole.
3. test à l’iode
Le test à l’iode permet de vérifier si les enzymes ont bien fonctionné et s’il reste de l’amidon. Pour ce faire, mettez quelques gouttes du mélange eau-malt sur une soucoupe et mélangez avec quelques gouttes d’iode :
Si l’échantillon devient bleu/rouge : les enzymes ont encore besoin d’être renforcées. Allongez un peu plus la branche de maltose.
Si l’échantillon reste marron/jaune : tout va bien
Maintenant, chauffez tout à nouveau jusqu’à un maximum de 77° Celsius et continuez à remuer pour la saccharification finale – d’autres enzymes et micro-organismes sont également détruits de cette manière. Très important : ne pas chauffer au-dessus de 78° Celsius !